Skip to content

đŸ‡«đŸ‡· DIFFÉRENTIELLE D'UNE FONCTION À UNE VARIABLE

5. DIFFÉRENTIELLE D'UNE FONCTION À UNE VARIABLE

En mathématiques, le calcul différentiel est un sous-domaine de l'analyse qui étudie les variations locales des fonctions / à leur taux de variation instantané. C'est l'un des deux domaines traditionnels de l'analyse, l'autre étant le calcul intégral, utilisé notamment pour calculer l'aire sous une courbe3.

Autrement dit, c’est l’étude de la dĂ©rivation et de tout ce qui en dĂ©coule (dĂ©rivĂ©e, diffĂ©rentielle, linearisation, etc.). Il sert Ă  analyser localement le comportement d’une fonction, Ă  mesurer ses pentes, Ă  comprendre comment elle varie quand on modifie ses variables, etc.

Dans l'histoire occidentale, les premiÚres traçe de calcul différentiel se trouve en GrÚce antique des le IVÚ siÚcle avant JC Avec les idées fondamentales sur les tangentes explorées par Euclide, ArchimÚde, Eudoxus et Apollonius4.

ArchimÚde a également utilisé ces méthodes mais principalement pour étudier les surfaces et les volumes.

Au XIIÚ siÚcle, le mathématicien indien Bhāskara II a fait progresser l'utilisation des infinitésimaux pour calculer les taux de changement, introduisant des concepts clés qui correspondent au calcul différentiel moderne.

Le cadre moderne du calcul est apparu à la fin du XVIIÚ siÚcle avec Newton et Leibniz. S'appuyant sur les travaux antérieurs de Fermat, Barrow, Descartes et d'autres, Newton a appliqué la différenciation à la physique, tandis que Leibniz a introduit une grande partie de la notation encore utilisée aujourd'hui.

Le XIXÚ siÚcle est quant à lui le siÚcle de la formalisation en s'apuyant sur des fondements mathématiques rigoureux grùce aux travaux de Cauchy, Riemann et Weierstrass, qui ont étendu la différenciation à des dimensions supérieures et au plan complexe.

5.1. Définition

Soit y=f(x) une fonction de x, en tout point oĂč elle est dĂ©rivable, la diffĂ©rentielle de y est par dĂ©finition :

dy=fâ€Č(x)dx

Définition

On appel différentielle de f en un point a, notée df(a), est une approximation linéaire de la variation de f.

df(a)=fâ€Č(a)(x−a).

C’est l’outil que les physiciens aiment tant qui permet d’écrire localement pour des h trĂšs petits :

5.2. Interprétation géométrique

![](../5/5_1.png)

ConsidĂ©rons la courbe reprĂ©sentative (C) de la fonction y=f(x) et Δy un accroissement de y correspondant Ă  l'accroissement dx de la variable, on a :

Δy=PN→=f(x+dx)=f(x)

La diffĂ©rentielle dy correspondant au mĂȘme accroissement dx est par dĂ©finition :

dy=PQ―=fâ€Č(x)dx

car :

tgα=dy dx=fâ€Č(x)

Comparons l'accroissement Δy de la fonction Ă  sa diffĂ©rentielle dy

Δy dy=f(x+dx)−f(x)fâ€Č(x)dx=f(x+dx)−f(x)dx⋅ dxfâ€Č(x)dx

en supposant bien entendu que fâ€Č(x)≠0. Quand dx tend vers zĂ©ro le premier facteur du produit tend vers fâ€Č(x) et dans ces conditions (Δy/dy) tend vers 1.

GĂ©omĂ©triquement cela signifie que QN tend vers zĂ©ro lorsque dx→0. Alors Δy≅ dy. On peut donc prĂ©voir dĂšs maintenant que la diffĂ©rentielle sera trĂšs utile dans les calculs approchĂ©s.📐

5.3. Calcul de différentielle

Ce sont les mĂȘme calcul que ceux des dĂ©rivĂ©es que l'on a vu prĂ©cedemment, puisqu'il suffit de multiplier la dĂ©rivĂ©e par dx pour obtenir la diffĂ©rentielle de la fonction. đŸ€“

Ainsi u et v étant deux fonctions de x, on a :

d(u+v)=du+dvd(uv)=u dv+v dud[uv]=1v2(v du−u dv)

De mĂȘme la diffĂ©rentielle d'une fonction composĂ©e y=f[u(x)] s'Ă©crit :

dy=df du⋅ du dxdx

Cette relation qui se généralise aisément à un nombre quelconque de fonctions illustre la souplesse du concept de différentielle.

Exemple : approximation de 4.1

Prenons f(x)=x et on veut approximer f(4.1)

On sait que fâ€Č(x)=12x. Au point x=4, fâ€Č(4)=14.

Maintenant approximons :
La valeur de la calculatrice indique environ 2.024845..., donc l’approximation est bonne 😎

Exemple : le travail d'une force

L'intĂ©rĂȘt de l'Ă©valuation de l'Ă©lĂ©ment diffĂ©rentiel apparaĂźt clairement dans la simple Ă©valuation du travail d'une force. Le travail Ă©lĂ©mentaire d'une force F lors d'un dĂ©placement dx est :

Pour un ressort qui s'allonge d'une longueur x la force de rappel vers la position d'équilibre est en premiÚre approximation (harmonicité), et le travail élémentaire d'une telle force devient:

Le travail total correspondant Ă  un allongement "a" est donc:

Exemple : calculs approximatifs

Il arrive souvent en physique que des calculs approchés suffisent. Lorsque les quantités négligées dans le calcul sont du second ou du troisiÚme ordre. La différentielle est trÚs utile dans ce genre de calcul.

ConsidĂ©rons par exemple une boule de glace de rayon R qui fond et cherchons les valeurs approchĂ©es des diminutions de surface ΔSapp et de volume ΔVapp lorsque le rayon de la boule est devenu

R−ΔR avec R=10 cm et ΔR=0,2 cm

Calculons tout d'abord les valeurs approchées :

S=4πR2 dS=8πR dRΔSapp=8πRΔR=50,24 cm2V=(4/3)πR3 dV=4πR2 dRΔVapp=4πR2ΔR=251,20 cm2

Calculons ensuite les valeurs rĂ©elles ΔSr et ΔVr, il vient:

ΔSr=4πR2−4π(R−ΔR)2=8πRΔR−4π(ΔR)2=49,73 cm2ΔVr=43πR3−43π(R−ΔR)3=4πR2ΔR−4πR(ΔR)2+43π(ΔR)3=246,21 cm3

On constate que les valeurs approchĂ©es dĂ©duites du calcul diffĂ©rentiel ne diffĂšrent des valeurs rĂ©elles issues du calcul direct que par des infiniments petits du second ordre (ΔR)2 et du troisiĂšme ordre (ΔR)3, ce qui justifie l'emploi des valeurs approchĂ©es. Cela n'introduit qu'une erreur relative de 1% sur la diminution de surface et de 2% sur la diminution de volume. PlutĂŽt pas mal non? đŸ„ž

Exemple : analyse de l'erreur de la puissance consommée par une lampe

On considĂšre souvent les erreurs expĂ©rimentales comme des variations infiniment petites. On cherche Ă  estimer l'erreur sur la puissance P consommĂ©e par une lampe de rĂ©sistance R (considĂ©rĂ©e parfaitement connue) lorsque le courant I traversant la lampe est mesurĂ© avec une erreur absolue ΔI due Ă  des incertitudes expĂ©rimentales.

La relation liant la puissance P et le courant I est donnée par :

P=RI2

En dérivant cette expression, on obtient :

dP=2RIdI

En assimilant dP à l'erreur absolue sur la puissance ΔP et dI à l'erreur absolue sur le courant ΔI, on exprime l'erreur sur la puissance comme suit :

ΔP=2RIΔI

6. CARACTÈRES DESCRIPTIFS D'UNE FONCTION

6.1. Définition et continuité

Il convient de déterminer le domaine de définition de la fonction, c'est-à-dire l'ensemble des valeurs de la variable pour lequel la fonction est définie.

Définition

La fonction est dite "continue» sur l'intervalle de définition si elle admet une limite finie en tout point de l'intervalle

limx→c±Δf(x)=f(c)
![](https://media.kartable.fr/uploads/finalImages/final_5ef4835a81d8a7.57767038.png?1637313698)

limx→c±Δ signifie qu'il s'agit de la mĂȘme limite lorsqu'on tend vers f(c) en venant Ă  gauche ou Ă  droite de x=c.

6.2. Symétrie élémentaire

L'étude des éléments de symétrie d'une fonction peut réduire le domaine d'étude et fournir des informations précieuses sur sa structure. Les propriétés de symétrie suivantes sont particuliÚrement utiles!

Définition

  • si f(x)=f(−x) la fonction est paire en x, son graphe est alors symĂ©trique par rapport Ă  l'axe Oy;
  • Si f(x)=−f(−x) la fonction est paire en x, son graphe admet alors l'origine 0 comme centre de symĂ©trie.

Cette propriété est utile pour étudier les fonctions périodiques. Par ailleurs, si la fonction est paire en y, il y a symétrie par rapport à l'axe Ox.

6.3. Calcul et étude du signe de la dérivée

L'étude du signe de la dérivée fournit des informations sur les tendances de la fonction :

Définition

  • si la dĂ©rivĂ©e premiĂšre est positive sur un intervalle donnĂ© la fonction est croissante sur cet intervalle.
  • si la dĂ©rivĂ©e premiĂšre est nĂ©gative sur un intervalle donnĂ© la fonction est dĂ©croissante sur cet intervalle.

Dans les deux cas la fonction est dite «monotone» sur l'intervalle considéré. Lorsque la dérivée premiÚre s'annule la fonction change d'allure et son graphe présente un extremum.

L'Ă©tude du signe de la dĂ©rivĂ©e seconde donne des informations sur la courbure du graphe đŸ€“

6.4. Recherche d'asymptotes

Définition

Une droite est appelée «asymptote» si la distance d'un point variable de la courbe à cette droite tend vers zéro lorsque le point s'éloigne à l'infini.

![](../5/5_2.png)

On distingue en général les asymptotes parallÚles aux axes de coordonnées :

  • si f(x) tend vers l'infini quand x tend vers x0, la droite d'Ă©quation x=x0 est une asymptote parallĂšle Ă  l'axe Oy;
  • si x tend vers l'infini lorsque la fonction y=f(x) tend vers la valeur y0, la droite d'Ă©quation y=y0 est une asymptote parallĂšle Ă  l'axe Ox;
  • Et enfin les asymptotes obliques, d'Ă©quation

Si on applique la définition ci-dessus, on doit donc avoir :

limx→∞[f(x)−(ax+b)]=0

ce qui peut encore s'écrire

limx→∞x[f(x)x−a−bx]=0

Comme x tend vers l'infini, il est nécessaire que :

limx→∞[f(x)x−a−bx]=0

Mais comme b est une constante limx→+∞bx=0, par consĂ©quent :

a=limx→+∞f(x)x

et

b=limx→+∞[f(x)−ax]

On dĂ©termine ainsi les coefficients de la droite asymptotique. Si l’une des deux limites n’existe pas, la courbe n’a pas Ă  proprement parler d’asymptote. Cependant, si a existe mais si [f(x)−ax] n’admet pas de limite, on dit que la courbe a une « direction asymptotique » de coefficient a.

6.5. Tableau de variation

Pour faciliter la construction de graphique lors de l'Ă©tude d'une fonction, il est avantageux de crĂ©er un tableau de variation qui rĂ©sume les informations clĂ©s sur le comportement des dĂ©rivĂ©es et les tendances qui s’en dĂ©duisent, ainsi que les valeurs de la fonction pour des points particuliers, extrema, points d’inflexion, valeur asymptotique, etc.

En réunissant ces informations dans un tableau, on peut facilement analyser et visualiser les propriétés de la fonction, ce qui facilite en fin de compte la construction du graphe représentatif du domaine d'étude.

Pour les plus curieux vous trouverez un trÚs bon tutorial sur la réalisation de tableaux de variation en bas de page6


7. ÉTUDE DE FONCTIONS CLASSIQUES

Dans cette partie nous allons passer en revue les fonctions les plus communes qu'il est bon de connaitre. đŸ€“

7.1. Les fonctions polynĂŽmes

La fonction polynÎme est une combinaison linéaire à coefficients réels de la variable x à des puissances entiÚres, positives ou nulles, de la forme :

f(x)=A0+A1x+A2x2+⋯+Anxn

Un tel polynÎme peut se factoriser en un produit de polynÎmes de degrés inférieurs.

Les fonctions polynÎmes les plus utilisées sont :

  • y=f(x)=ax+b (reprĂ©sentĂ©e par une droite)
  • y=f(x)=ax2+bx+c (reprĂ©sentĂ©e par une parabole)

Exemple : Ă©tude de la fonction y=x3−5x2+3x+1

Cette fonction est définie et continue quel que soit x.

  • Elle a pour dĂ©rivĂ©e premiĂšre :

yâ€Č=3x2−10x+3

qui s'annule pour x=3 et x=13, elle est négative à l'intérieur de ces racines et positive ailleurs.

  • Elle a pour dĂ©rivĂ©e seconde :

y″=6x−10

qui s'annule pour x=53 ce qui indique la prĂ©sence d’un point d'inflexion. Il est situĂ© Ă  mi-distance des deux extrema.

  • Lorsque x tend vers moins l'infini, il en va de mĂȘme pour f(x). La fonction prĂ©sente donc deux branches paraboliques.

Tableau de variation

![](../5/variation_tab_7_1.png) ![](../5/7_1.png)

Exemple : étude des fonctions polynomes intuitives

Il est bon de rappler l'allure des polynomes les plus connus afin d'avoir leurs graphiques en tĂȘte pour faciliter l'Ă©tude d'autres fonctions

![](../5/7_2.png)

7.2. Les fractions rationnelles

Définition

Les fractions rationnelles sont des quotients de deux polynĂŽmes f(x) et g(x).
Elles sont définies pour toute valeur de x n'annulant pas le dénominateur g(x).

R(x)=f(x)g(x)=A0+A1x+A2x2+⋯+AnxnB0+B1x+B2x2+⋯+Bmxm

Example

Exemple :Ă©tude de la fonction y=x2+3x−2x−1

Commençons par regarder ou la fonction est définie et continue. On voit que pour tout x sauf x=1, elle a pour dérivée premiÚre :

yâ€Č=(2x+3)(x−1)−(x2+3x−2)(x−1)2=x2+2x−1(x−1)2

qui s'annule pour x=1+2 et x=1−2 ;

Sa dérivée seconde quant à elle vaut :

y″=4(x−1)3
  • La fonction est donc nĂ©gative pour x<1 ; la courbe a sa concavitĂ© tournĂ©e vers les y<0.
  • Pour x>1, la courbe a sa concavitĂ© tournĂ©e vers les y>0.

La courbe prĂ©sente une asymptote parallĂšle Ă  l’axe Oy car pour x tendant vers 1 la fonction devient infinie.

Il existe Ă©galement une asymptote oblique d’équation Y=Ax+B, car :

A=limx→∞yx=limx→∞x2+3x−2x(x−1)≈x2x2=1

et

B=limx→∞(y−x)=limx→∞[x2+3x−2x−1−x]=limx→∞4x−2x−1

L'équation de l'asymptote oblique est donc :

Y=x+4

On peut savoir si la courbe est au-dessus ou au-dessous de l'asymptote quand x→∞ en faisant la diffĂ©rence y−Y

y−(x+4)=2x−1{>0quand x→+∞→ courbe au-dessus de l'asymptote<0quand x→+∞→ courbe au-dessous de l'asymptote

![](../5/7_3.png)

Voyons ci-dessous les courbes caractĂ©ristiques de quelques fractions rationelles courantes qu'il est bon d'avoir en tĂȘte :

![](../5/7_5.png) ![](../5/7_4.png)

7.3. Fonctions circulaires et trigonométriques

7.3.1. Périodicités

Définition

ConsidÚrons un cercle orienté de rayon 1, le sens de parcours positif est toujours le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le cercle ainsi défini est appelé cercle trigonométrique.

![](../5/7_6.png)

Les fonctions circulaires courantes, sinus, cosinus, tangente et cotangente sont alors définies de la façon suivante :

À partir des fonctions ci-dessus on dĂ©finit Ă©galement la fonction sĂ©cante (la fonction cosĂ©cante ( cosecx ) et sa version utilisĂ©es par les auteurs anglophones (sec⁥x) et

sec⁥x=1cos⁥xcosecx=1sin⁥x

Définition

Ce sont des fonctions périodiques, c'est-à-dire qu'il existe c tel que :

f(x+c)=f(x)

On a donc les propriétés suivantes sur ces fonctions :

Les valeurs numériques des fonctions trigonométriques les plus souvent utilisées sont données dans le tableau qui suit:

| $\sin \pi / 6=(1 / 2)$ | $\sin \pi / 4=\sqrt{2} / 2$ | $\sin \pi / 3=\sqrt{3} / 2$ | | :--- | :--- | :--- | | $\cos \pi / 6=\sqrt{3} / 2$ | $\cos \pi / 4=\sqrt{2} / 2$ | $\cos \pi / 3=(1 / 2)$ | | $\operatorname{tg} \pi / 6=1 / \sqrt{3}$ | $\operatorname{tg} \pi / 4=1$ | $\operatorname{tg} \pi / 3=\sqrt{3}$ | | $\operatorname{cotg} \pi / 6=\sqrt{3}$ | $\operatorname{cotg} \pi / 4=1$ | $\operatorname{cotg} \pi / 3=1 / \sqrt{3}$ |

D'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale la variable x est l'arc orientĂ© AM^ mesurĂ© Ă  2kπ prĂšs, ou encore l'angle trigonomĂ©trique (OA→,OM→) qui peut ĂȘtre Ă©valuĂ© en radians, en degrĂ©s ou en grades.

Utiliser le radian dans les développements limités des fonctions circulaires est recommandé pour éviter les erreurs significatives, notamment celles qui peuvent surgir lors du calcul des dérivées et des intégrales.

7.3.2. Relations élémentaires

De simples considérations géométriques sur le cercle trigonométrique permettent d'établir les relations suivantes :

Définition

sin2⁥x+cos2⁥x=1$$$$tg x=sin xcos xcotg x=1tg x

De mĂȘme en Ă©tudiant les diverses symĂ©tries qui apparaissent dans le cercle trigonomĂ©trique, on a :

| $\cos (-x)=\cos x$ | $\cos (\pi-x)=-\cos x$ | $\cos (\pi+x)=-\cos x$ | | :--- | :--- | :--- | | $\sin (-x)=-\sin x$ | $\sin (\pi-x)=\sin x$ | $\sin (\pi+x)=-\sin x$ | | $\operatorname{tg}(-x)=-\operatorname{tg} x$ | $\operatorname{tg}(\pi-x)=-\operatorname{tg} x$ | $\operatorname{tg}(\pi+x)=\operatorname{tg} x$ | | $\operatorname{cotg}(-x)=-\operatorname{cotg} x$ | $\operatorname{cotg}(\pi-x)=-\operatorname{tg} x$ | $\operatorname{cotg}(\pi+x)=\operatorname{cotg} x$ |

Ainsi que :

| $\cos \left(\frac{\pi}{2}-x\right)=\sin x$ | $\cos \left(\frac{\pi}{2}+x\right)=-\sin x$ | | :--- | ---: | | $\sin \left(\frac{\pi}{2}-x\right)=\cos x$ | $\sin \left(\frac{\pi}{2}+x\right)=\cos x$ | | $\operatorname{tg}\left(\frac{\pi}{2}-x\right)=\operatorname{cotg} x$ | $\operatorname{tg}\left(\frac{\pi}{2}+x\right)=-\operatorname{cotg} x$ | | $\operatorname{cotg}\left(\frac{\pi}{2}-x\right)=\operatorname{tg} x$ | $\operatorname{cotg}\left(\frac{\pi}{2}+x\right)=-\operatorname{tg} x$ |

7.3.3. Variations et graphes des fonctions circulaires

Les fonctions circulaires admettent respectivement pour fonctions dérivées :

Définition

y=sin⁥x→yâ€Č=cos⁥xy=cos⁥x→yâ€Č=−sin⁥xy=tgx→yâ€Č=(1/cos2⁥x)=1+tg2xy=cotgx→yâ€Č=−(1/sin2⁥x)=−(1+cotg2x)

Il est important de noter aussi :

Définition

Les fonctions y=sin⁥x et y=cos⁥x sont définies et continues quel que soit x. Elles sont indéfiniment dérivables. Leurs valeurs numériques évoluent entre +1 et -1.

![](../5/7_7.png)

La figure ci-dessus montre les variations de ces deux fonctions. On constate qu'elles se dĂ©duisent l'une de l'autre par des translations de plus ou moins π/2.

Fonctions tgx et cotgx

La fonction y=tgx (en vert) n'est pas dĂ©finie pour les valeurs de x annulant cos⁥x, c'est-Ă -c'est-Ă -dire pour x0=(π/2)+kπ reprĂ©sentĂ©s par les asymptotes oranges sur le graphique ci-dessous :

![](../5/7_8.png)

Elle est définie continue et dérivable pour toutes les autres valeurs de x. Sa dérivée étant toujours positive son graphe est constitué par une succession infinie de branches croissant définie et continue asymptotes les droites x=x0.

La fonction y=cotgx (en noir) est dĂ©finie et continue pour tout x≠kπ. Son graph admet donc pour asymptotes les droites d'Ă©quation x=kπ.

7.3.4. Relations de transformation

Dans cette partie nous aborderons les formules importantes Ă  avoir en tĂȘte si on utilise des fonctions trigonomĂ©triques. 😎

Fonctions circulaires d'une somme ou d'une différence
cos⁡(a+b)=cos⁡acos⁡b−sin⁡asin⁡bcos⁡(a−b)=cos⁡acos⁡b+sin⁡asin⁡bsin⁡(a+b)=sin⁡acos⁡b+sin⁡bcos⁡asin⁡(a−b)=sin⁡acos⁡b−sin⁡bcos⁡atg(a+b)=tga+tgb1−tgatgbtg(a−b)=tga−tgb1+tgatgb
Produit de deux fonctions circulaires
cos⁡a⋅cos⁡b=12[cos⁡(a+b)+cos⁡(a−b)]sin⁡a⋅sin⁡b=12[cos⁡(a−b)−cos⁡(a+b)]sin⁡a⋅cos⁡b=12[sin⁡(a+b)+sin⁡(a−b)]
Carré d'une fonction circulaire et fonctions circulaires double

En remplaçant b par a dans les relations donnant cos⁥(a+b),sin⁥(a+b) et tg(a+b), cela devient :

cos⁡2a=cos2⁡a−sin2⁡asin⁡2a=2sin⁡acos⁡atg2a=2tga1−tg2a

De mĂȘme en remplaçant b par a dans les relations donnant les produits (cos⁥a⋅cos⁥b) et (sin⁥a⋅sin⁥b), il vient :

Somme et différence de deux fonctions trigonométriques

En posant (a+b)=p et (a−b)=q, on obtient :

Formule de Moivre

A partir de cette relation, que nous démontrerons plus loin, on peut résoudre d'une maniÚre générale le problÚme de la multiplication des arcs par un entier n, c'est-à-dire exprimer les fonctions circulaires de l'arc na en fonction de sin⁥a,cos⁥a et tga

cos⁥na+isin⁥na=(cos⁥a+sin⁥a)n

Il suffit alors de développer le second membre en séparant la partie réelle et la partie imaginaire, pour obtenir cos⁥na et sin⁥na,tgna s'obtient ensuite par simple division. Pour n=3 on a :

Inversement on peut exprimer sinn⁥a et cosn⁥a comme des fonctions linéaires des sinus et cosinus des arcs multiples de $ a$.

Par exemple pour n=3,

Expression des fonctions circulaires à l'aide de la tangente de l'arc moitié

On peut évaluer sin⁥a,cos⁥a et tga à l'aide du paramÚtre t=tg(a2). Cet artifice est souvent employé dans l'intégration des fonctions trigonométriques compliquées et dans l'étude des fonctions données sous forme paramétrique. On a donc par changement de variable :

sin⁡a=2t1+t2,cos⁡a=1−t21+t2,tga=2t1+t2

7.3.5. Applications des relations de transformation

Elles sont extrĂȘmement nombreuses dans l'analyse mathĂ©matique. En physique, les fonctions trigonomĂ©triques sont essentiellement utilisĂ©es dans la reprĂ© sentation des phĂ©nomĂšnes pĂ©riodiques. C'est dire leur importance. Cette reprĂ© sentation peut avoir plusieurs formes Ă©quivalentes. ConsidĂ©rons l'expression : posons (b/a)=tgφ, on peut donc Ă©crire : soit encore :

finalement on a :

asinâĄÏ‰t+cosâĄÏ‰t=Asin⁥(ωt+φ)$$avec:$$A=(a/cosâĄÏ†)=a1+tg2φ=a2+b2

Sous la premiĂšre forme, issue de la rĂ©solution de l'Ă©quation du mouvement, la signification physique des paramĂštres a et b est loin d'ĂȘtre claire.

Au contraire aprĂšs transformation on peut attribuer Ă  A et φ des significations concrĂštes. A est l'amplitude du mouvement et φ la phase, ω Ă©tant bien entendu la pulsation.

7.3.6. Exemples de fonctions trigonométriques

Exemple 1 : étude de la fonction y=x+sin⁥x

Nous pouvons voir que cette fonction est dĂ©finie et continue quelque soit x. Si on regarde maintenant la symĂ©trie de la fonction : si l'on change x en −x,y est changĂ© en −y, il y a donc symĂ©trie par rapport Ă  l'origine. 📐

Elle admet pour dĂ©rivĂ©e yâ€Č=cos⁥x+1, toujours positive ou nulle. Elle s'annule pĂ©riodiquement pour les valeurs de x telles que cos⁥x=−1, c'est-Ă -dire pour x=(2k+1)π.

Le graphe de cette fonction peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme somme des ordonnĂ©es des courbes y1=x (premiĂšre bissectrice) et y2=sin⁥x (simple sinusoĂŻde) comme ci-dessous.

![](../5/7_9.png)

Nous remarquerons que cette fonction, constamment croissante, n'est pas pĂ©riodique. Elle ne prĂ©sente pas de maximum quant bien mĂȘme sa dĂ©rivĂ©e s'annule.

En effet, il n'y a jamais changement de signe de la dérivée.

Exemple 2 : étude de la fonction y=sin⁥xx

Cette fonction est trĂšs importante en physique. Elle reprĂ©sente les variations d'amplitude de la lumiĂšre diffractĂ©e par une fente. đŸ‘©â€đŸ”ŹđŸ‘šâ€đŸ”Ź

  • DĂ©finition et continuitĂ©: elle est dĂ©finie et continue quelque soit x, en effet mĂȘme pour x=0, la fonction admet une limite finie Ă©gale Ă  1 , car :
  • DĂ©rivéé : elle admet pour dĂ©rivĂ©e :

La recherche de ses zéros est importante puisqu'ils correspondent physiquement aux extrema d'amplitude de la lumiÚre.

Recherche de 0 et étude de signe

Le signe de yâ€Č est celui de (xcos⁥x−sin⁥x). Les valeurs de x qui annulent la dĂ©rivĂ©e sont donnĂ©es par l'Ă©quation :

Cette équation peut se résoudre graphiquement en cherchant les intersections des courbes y1=tgx et de la droite y2=x.

La figure ci-dessous montre que ces intersections correspondent Ă  des abscisses trĂšs voisines de (2k+1)(π/2). Ce sont les valeurs de x qui donnent Ă  sin⁥x les valeurs ±1

![](../5/7_11.png)

La dérivée étant alternativement positive et négative entre deux extrema consécutifs, on dresse le tableau de variation suivant:

Le graphe des variations de y=sin⁥xx décrit l'amplitude de l'onde diffractée. Autour du maximum central (x=0) il y a une série d'extrema symétriques par rapport à l'origine et dont les ordonnées vont en décroissant, suivant la loi :

![](../5/7_sinx_x.png)

Il est à remarquer que seules les intensités diffractées sont observables. Elles varient suivant la fonction y2 dont le graphe est tracé à l'aide des carrés des ordonnées de la fonction y. L'intensité diffractée est donc toujours positive.

Elle prĂ©sente un maximum central trĂšs lumineux entourĂ© symĂ©triquement d'une sĂ©rie de maxima secondaires beaucoup plus faibles. Elle s'annule pour les valeurs de x annulant sin⁥x c'est-Ă -dire x=kπ. L'ordonnĂ©e des maxima secondaires (franges de diffraction) diminue rapidement suivant la loi :

![](../5/7_sinx_derivative.png)

Le graphe ci-dessus ne donne que l'allure gĂ©nĂ©rale des variations de l'intensitĂ© diffractĂ©e. En fait l'amplitude des maxima et minima secondaires est extrĂȘmement petite devant celle du maximum central. Elle dĂ©croit en outre trĂšs rapidement.


7.4. Les fonctions inverses

7.4.1. Définition

Définition

Soit une fonction y=f(x) définie, continue et strictement monotone (fonction croissante ou décroissante) sur l'intervalle (a,b). Posons :

Si f(x) est croissante on a α<ÎČ. Si f(x) est dĂ©croissante on a α>ÎČ.

Pour tous x appartenant Ă  l'intervalle (a,b) correspond un y appartenant Ă  l'intervalle (α,ÎČ) et rĂ©ciproquement Ă  une valeur de y appartenant Ă  (α,ÎČ) correspond une valeur de x de (a,b) et une seule.

A la fonction y=f(x) correspond une fonction x=g(y) qu'on appelle fonction inverse de f(x) et qu'on note souvent f−1(y).

Lorsque y=f(x) est dĂ©rivable sur (a,b) la fonction inverse x=f−1(y)= g(y) admet une dĂ©rivĂ©e sur (α,ÎČ)

7.4.2. Fonctions polynĂŽmes et fractions rationnelles inverses

Les graphes ci-dessous illustrent les fonctions inverses des fonctions polynĂŽmes les plus courantes qu'il est bon d'avoir en tĂȘte. đŸ€“

![](../5/7_10.png)

Dans les intervalles oĂč elles sont dĂ©finies et continues on peut faire correspondre aux fractions rationnelles simples leurs fonctions inverses. Les graphes ci-dessous illustrent leurs variations.

![](../5/7_12.png)

Les courbes reprĂ©sentatives des fonctions y=f(x) et x=f−1(y) sont symĂ©triques par rapport Ă  la premiĂšre bissectrice d'Ă©quation y=x.

7.4.3. Fonctions circulaires inverses

Les fonctions sin⁥x et cos⁥x sont continues et alternativement croissantes et décroissantes. La fonction tgx est croissante mais n'est pas toujours définie.

Sur tout intervalle oĂč ces fonctions sont monotones et continues on leur associe des fonctions inverses:

La fonction arcsin (inverse de sin)

Cette fonction n'est dĂ©finie que sur l'intervalle [−1,+1]. Pour toute valeur de y appartenant Ă  cet intervalle il y a une double infinitĂ© de dĂ©terminations de l'arc x Ă©valuĂ© en radian.

On dit que la fonction x=arcsin(y) est une fonction multifome. Si on impose l'intervalle x de rester dans l'intervalle ]−π2;+π2[ la fonction y=sin(x) reste dĂ©finie, continue et monotone, il lui correspond la "dĂ©termination principale" de la fonction inverse x=arcsin⁥y, que l'on notera avec une majuscule :

x=Arcsin(y)

Les autres déterminations sont notées avec une minuscule. Dans ce qui suit, pour que les représentations graphiques soient convenablement orientées on utilisera les notations directes, soit :

y=Arcsin(x)

dĂ©finie comme la fonction inverse de x=sin⁥y dans l'intervalle −1≀x≀+1. Dans ces conditions :

![](../5/Arcsin.png)
(dx dy)=cos⁥y et (dy dx)=1cos⁥y d dx(arcsin⁥x)=11−sin2⁥y

Cette dĂ©rivĂ©e n'est dĂ©finie que pour −1<x=sin⁥y<+1, on a alors :

Définition

Lorsqu'elle est définie cette dérivée est positive, la fonction y=Arcsinx est donc constamment croissante.

La fonction Arccos (inverse de cos)

De mĂȘme que la fonction Arcsin, on dĂ©finit la fonction y=Arccos(x) comme la fonction inverse de x=cos⁥y. La fonction Arccos(x) est Ă©galement multiforme. On nomme "dĂ©termination principale" la dĂ©termination notĂ©e

y=Arccosx

qui varie de π Ă  0 . Dans ce domaine :

(dx dy)=−sin⁥y et (dy dx)=−1sin⁥y d dx(Arccosx)=−11−cos2⁥y

Définition

Cette dĂ©rivĂ©e est toujours nĂ©gative lorsqu'elle est dĂ©finie, c'est-Ă -dire quand −1<x=cos⁥y<+1. La fonction y= Arc cos⁥x est donc constamment dĂ©croissante.

La graphe de y=Arccos⁥x se dĂ©duit de celui de y=Arcsinx par une translation de π/2 suivie d'une symĂ©trie d'axe Oy, on a donc :

Arcsinx+Arccosx=π/2
La fonction Arctan (inverse de tg)

Enfin, on peut définir y=arctanx ou Arctg comme la fonction inverse de x=tgy. Parmi l'infinité des déterminations de arctgx la détermination principale :

y=Arctgx

est celle qui varie de −π/2 Ă  +π/2 quand x varie de −∞ Ă  +∞.

Définition

Sa dérivée se déduit immédiatement de (dy/dx)=1/(1+tg2y) car (dx/dy)=1+tg2y=1+x2. Elle est toujours positive et la fonction Arctgx est constamment croissante.

En récapitulant nous avons, par inversion, introduit quatre nouvelles fonctions qui sont souvent utilisées en technologie et en physique instrumentale. Elles jouent également un rÎle important dans le calcul des intégrales du fait que leurs dérivées s'expriment sous des formes analytiques simples.

| Function | $y'$ | Domain | |--------------------------|-------------------------------------|-------------------------| | $y = \arcsin(x)$ | $y' = \frac{1}{\sqrt{1 - x^2}}$ | $-1 < x < +1$ | | $y = \arccos(x)$ | $y' = \frac{-1}{\sqrt{1 - x^2}}$ | $-1 < x < +1$ | | $y = \arctan(x)$ | $y' = \frac{1}{1 + x^2}$ | $x \text{ quelconque}$ | | $y = \text{arccot}(x)$ | $y' = \frac{-1}{1 + x^2}$ | $x \text{ quelconque}$ |
Exemple : étude de la fonction y=Arctan(1x)

Cette fonction est dĂ©finie pour tout x sauf pour x=0. Elle passe de la valeur −π/2 Ă  la valeur +π/2 quand x traverse la valeur zĂ©ro.

Il s'agit lĂ  d'un cas typique de discontinuitĂ© de premiĂšre espĂšce. Une autre propriĂ©tĂ© qui rĂ©sulte des propriĂ©tĂ©s Ă©lĂ©mentaires de la fonction tgx, Ă  savoir que : suivant que x est positif ou nĂ©gatif, donne un intĂ©rĂȘt particulier Ă  cette fonction.

8. CONCLUSION

L’étude d’une fonction Ă  une variable est une dĂ©marche incontournable dans l’analyse des phĂ©nomĂšnes physiques et scientifiques. Elle permet de modĂ©liser les relations entre diffĂ©rentes grandeurs, d’identifier les comportements locaux et globaux, et de faire des prĂ©dictions fiables sur l’évolution des systĂšmes Ă©tudiĂ©s.

GrĂące aux outils comme les dĂ©rivĂ©es, les dĂ©veloppements limitĂ©s, et la diffĂ©rentielle, cette analyse relie la rigueur mathĂ©matique aux rĂ©alitĂ©s expĂ©rimentales.đŸ„ž

Toutefois, cette dĂ©marche n’a de valeur que si les rĂ©sultats mathĂ©matiques sont reliĂ©s Ă  leur signification physique. Il ne s’agit pas simplement de manipuler des Ă©quations ou de se contenter de leur prĂ©sentation formelle.

L’essentiel rĂ©side dans leur interprĂ©tation, dans ce qu’elles rĂ©vĂšlent sur le monde rĂ©el.

Ainsi, Ă©tudier les fonctions, ce n’est pas seulement jouer avec des symboles. C’est Ă©tablir un dialogue entre la rigueur mathĂ©matique et la comprĂ©hension des phĂ©nomĂšnes qui nous entourent. C'est cette dĂ©marche qui nous ouvre des perspectives fascinantes et nous pousse Ă  toujours mieux relier les thĂ©ories aux rĂ©alitĂ©s.đŸ€”

Jeretiens

En combinant interprétation physique et formalisation mathématique, nous pouvons non seulement valider des hypothÚses mais aussi ouvrir de nouvelles perspectives de recherche, renforçant pas à pas notre compréhension du monde réel.


  1. DĂ©finiton de wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_(mathĂ©matiques) â†©

  2. DĂ©finiton de wikipedia: https://fr.wikipedia.org/wiki/DĂ©veloppement_limitĂ© â†©

  3. DĂ©finiton de wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Calcul_diffĂ©rentiel â†©

  4. The history of calculus, Harvard Mathematics Department https://people.math.harvard.edu/~knill/teaching/summer2014/exhibits/lagrange/history_calculus_rosenthal.pdf â†©

  5. Forum Quora sur les plus belles formes mathĂ©matiques : https://www.quora.com/What-is-the-most-aesthetically-beautiful-graph-surface-in-mathematics-topology-etc â†©

  6. Des tableaux de variations et de signes avec LaTeX: https://zestedesavoir.com/tutoriels/439/des-tableaux-de-variations-et-de-signes-avec-latex/ â†©